Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog Finance - Immobilier Blog

27 avril 2016

Nominations au sein de Crédit Agricole CIB

Nominations au sein de Crédit Agricole CIB

 

 

Véronique McCarroll rejoint Crédit Agricole CIB en tant que Responsable Stratégie et Business Transformation.

 

Jean-François Balaÿ est nommé Responsable des Risques et du Contrôle Permanent. Il occupait précédemment le poste de Responsable de Debt Optimisation & Distribution.

 

Jamie Mabilat est nommé Responsable de Debt Optimisation & Distribution. Il était auparavant Responsable mondial du pôle Infrastructure.

 

Arnaud Chupin est nommé Inspecteur Général de Crédit Agricole CIB. Il est rattaché à Michel Le Masson, Inspecteur Général Groupe et reporte fonctionnellement à Jean-Yves Hocher, Directeur Général de Crédit Agricole CIB. Il était auparavant Senior Country Officer pour le Royaume-Uni.

 

Daniel Puyo est nommé Senior Country Officer pour le Royaume-Uni. Il était auparavant Responsable des Risques et du Contrôle Permanent.

 

 

Biographies

 

 

Véronique McCarroll accompagne depuis plus de 20 ans les clients du secteur financier dans leurs problématiques liées à la banque d'investissement et à la gestion des risques. Elle passe les 10 premières années de sa carrière (de 1986 à 1996) dans les activités de marché de la Banque Indosuez dans des fonctions de front office et de gestion des risques de marché. Elle rejoint en 1996 Arthur Andersen (devenu E&Y) où elle devient Partner et anime l’équipe de Financial Risk Management Advisory à Paris. En 2004, elle intègre le cabinet de conseil Oliver Wyman Financial Services à Paris comme Responsable du pôle Finance-Risques pour la France. En 2013, elle rejoint McKinsey comme Directeur associé au bureau de Paris, où elle a travaillé pour des banques sur des thématiques de stratégie et pilotage des risques, ainsi que de d'adaptation et de transformation de leurs activités de banque de marché et de financement.

 

Véronique McCarroll est diplômée de l’ESSEC.

 

Jean-François Balaÿ commence sa carrière au Crédit Lyonnais (devenu LCL) en 1989 où il a exercé différentes fonctions managériales au sein du marché entreprises à Londres, Paris et en Asie. De 2001 à 2006, il est Responsable de l’Origination et de la Structuration pour l’Europe à la Syndication de crédits chez LCL puis Calyon (devenu Crédit Agricole CIB). En 2006, il devient Responsable adjoint de l’équipe EMEA avant de prendre la responsabilité en 2009 de Global Loan Syndication Group. En 2012, il est nommé Responsable de Debt Optimisation & Distribution.

 

Jean-François Balaÿ a un DESS Banques et Finances de l’Université Lumière Lyon II et une Maîtrise de Sciences Economiques de l’Université Lumière Lyon II.

 

Publicité
Publicité
27 avril 2016

Capital Investissement : une bonne activité du groupe Crédit Agricole en 2015

Capital Investissement : une bonne activité du groupe Crédit Agricole en 2015

 

Le groupe Crédit Agricole a réalisé 236 M€ d’investissements en 2015  - en progression par rapport à 2014 - grâce à l’action conjuguée de ses 18 sociétés de capital investissement régionales, d’IDIA Capital Investissement et d’Amundi Private Equity Funds.

 

114 nouvelles entreprises sont entrées dans le portefeuille, portant le nombre total de sociétés accompagnées à 777 participations, principalement des PME et des ETI que le groupe Crédit Agricole accompagne dans la durée en qualité d’actionnaire minoritaire impliqué.

L’ensemble des capitaux gérés par le groupe et dédiés au « capital accompagnement » atteint 3 Mds €. Sur ce total, 1,1 Md € sont investis dans le secteur agro-alimentaire, l’un des quatre domaines d’excellence du groupe.

 

La signature en 2015 d’une convention de co-investissement entre 8 sociétés de capital investissement du groupe permet au Crédit Agricole de renforcer significativement sa capacité d’investissement au capital des ETI régionales.

 

Ces éléments traduisent l’intérêt porté par le groupe Crédit Agricole – premier financeur de l’économie des territoires – à l’accompagnement et au développement des entreprises et des entrepreneurs.

 

27 avril 2016

SODICA Corporate Finance conseille la cession de la Clinique Sainte Anne au Groupe Saint Gatien

SODICA Corporate Finance conseille la cession de la Clinique Sainte Anne

au Groupe Saint Gatien

 

 

Le 23 mars 2016, les Docteurs Gilles Ribeil et Bernard Lupo ont cédé 100 % du capital de la Clinique Sainte Anne, ainsi que l’immobilier d’exploitation au Groupe Saint Gatien. Arrivés à l’âge de la retraite, les docteurs et actionnaires de la Clinique Sainte Anne souhaitaient trouver un repreneur capable de pérenniser l’activité, maintenir les emplois et poursuivre les développements engagés. Parmi les candidats, s’est démarqué le Groupe familial Saint Gatien, qui a présenté, entre autres, un projet médical commun entre sa Clinique bordelaise Tivoli Ducos et la Clinique Sainte Anne. Ce rapprochement permet au groupe Saint Gatien de renforcer son implantation dans le Sud-Ouest, avec le souhait de créer le premier groupement hospitalier de territoire privé en Aquitaine.

SODICA Corporate Finance a conseillé les actionnaires de la Clinique Sainte Anne dans cette cession, initiée par LCL.

Fondée au début des années 60 et reprise en 1981 par les Drs Ribeil et Lupo, la Clinique Sainte Anne est une clinique médico chirurgicale indépendante comptant près de 80 lits et prenant en charge plus de 10 000 patients en moyenne par an dont 65 % en ambulatoire. Située à Langon en Gironde, elle emploie 120 personnes et compte une trentaine de médecins. En 2015, elle a réalisé un chiffre d’affaires de près de 9 millions d’euros.

Le Groupe Saint Gatien est un groupe tourangeau créé dans les années 70 par le Dr Jean-Pierre Alfandari. Le groupe emploie plus de 2 000 personnes réparties dans les 10 établissements qui lui appartiennent en France : à Tours, à Orléans, en Seine et Marne et à Bordeaux.

 

27 avril 2016

SODICA Corporate Finance conseille la cession de la société Scierie Genet à la coopérative forestière Forêts et Bois de l’Est

SODICA Corporate Finance conseille la cession de

la société Scierie Genet à la coopérative forestière Forêts et Bois de l’Est

 

 

Le 29 février 2016, les frères Thierry et René Genet ont cédé la société familiale Scierie Genet à la coopérative forestière Forêts et Bois de l’Est. Par cette acquisition, la coopérative, très bien implantée dans l’activité d’exploitation forestière, a pour objectif la consolidation de la filière bois dans la région en intégrant verticalement une activité de scierie et un atelier de débit de bois sec.

SODICA Corporate Finance a conseillé le cédant dans cette opération.

Société familiale fondée en 1945 à Luxeuil-les-Bains, au cœur des forêts de chênes et de hêtres de la région Franche-Comté, la Scierie Genet a mis en place une organisation intégrant les activités d’exploitation forestière, de sciage et de seconde transformation (débit et rabotage de bois sec). C’est de longue date que la société propose des produits valorisés à l’ensemble des acteurs industriels de la chaîne du bois. Grâce à l’impulsion de René et Thierry Genet, la société s’est dotée en 2012 d’un nouvel outil de production innovant, performant et totalement automatisé.

Cette acquisition permet ainsi à la coopérative Forêts et Bois de l’Est de poursuivre le développement engagé et intégrer une activité en aval de son métier historique d’exploitant forestier, devenant ainsi un acteur majeur de la filière bois du Grand Est de la France.

27 avril 2016

Grèce : la BCE estime le projet de loi sur les saisies immobilières trop permissif

Grèce : la BCE estime le projet de loi sur les saisies immobilières trop permissif

 

La Banque centrale européenne (BCE) encore plus stricte que stricte envers la Grèce. Alors que le ministère grec de l’Economie a – comme il se doit – demandé son avis à la BCE sur un projet de loi visant à protéger les Grecs de la saisie de leur résidence principale d’une valeur inférieure ou égale à 300.000 euros, la BCE estime dans un avis juridique que ces mesures vont au delà de la protection des contribuables à faible revenu et pourrait a contrario avoir l’effet pervers d’encourager les particuliers à ne pas rembourser leurs crédits.

Précisons que le texte prévoit que pour pouvoir bénéficier d’une telle exemption, les emprunteurs ne devront pas disposer d’un revenu annuel supérieur à 50.000 euros, leur patrimoine total ne devant excéder 500.000 euros ( les dépôts bancaires et autres dépôts « liquides » ne devant pas dépasser quant à eux 30.000 euros).

Ces nouvelles conditions sont plus larges que la loi antérieure, dont le périmètre d’exemption inclut les logements d’une valeur inférieure ou égale à 200.000 euros, détenus par des emprunteurs dont le revenu annuel n’excède par 35.000 euros et dotés d’un patrimoine d’une valeur maximale de 270.000 euros.

« Le nombre très large de débiteurs éligibles, qui va au-delà de la protection des débiteurs vulnérables et à faibles revenus, est susceptible de créer un aléa moral et pourrait déboucher sur des défauts stratégiques, mettant à mal à culture du paiement et la future croissance du crédit », estime la BCE dans un avis publié samedi. La Banque centrale européenne considère par ailleurs que le « projet de loi étend de façon importante les critères d’éligibilité en terme de valeur de la propriété protégée, du revenu annuel des ménages, de la valeur des biens mobiliers et immeubles et du montant des dépôts ».

Selon elle, une interdiction très large des saisies n’est pas une solution durable pour régler le problème du nombre élevé de créances pourries des banques grecques. Sans prononcer ouvertement le terme de fraude, la BCE redoute par ailleurs le projet de loi n’incite des débiteurs peu scrupuleux et pas véritablement dans le besoin à s’affranchir de leurs obligations ou à les réduire fortement.

A noter que les créances pourries des banques grecques représentaient plus de 34% de leur portefeuille de prêts à la fin du troisième trimestre 20104, si l’on en croit la Banque de Grèce.

Selon les chiffres disponibles en septembre 2014, environ 28% des 69 milliards d’euros de crédits immobiliers accordés par les banques grecques pouvaient être considérés comme « non performants »  et/ou non payés pendant plus de 90 jours. A cette date, les prêts immobiliers représentaient un tiers des crédits accordés par le banques grecques.

Environ 30 % des prêts immobiliers sont en situation de retards de paiements et impayés, indiquait en juillet 2014 l’avocat Victor Tsiafoutis, qui aide les débiteurs au sein d’un groupe de défense des consommateurs.

Ce dernier accuse les banques d’avoir « manipulé » les Grecs avant la crise, d’avoir joué « un rôle très sombre » en incitant « des gens incapables de comprendre ce qu’ils signaient » à souscrire des crédits, y compris en devises étrangères. A noter que quelque 70.000 consommateurs ont contracté un crédit en franc suisse, une monnaie qui s’est fortement appréciée face à l’euro depuis la crise.

Publicité
Publicité
27 avril 2016

Immobilier : les prix en forte hausse au Royaume-Uni, Brexit et taxe pèsent

Immobilier : les prix en forte hausse au Royaume-Uni, Brexit et taxe pèsent

 

Il va être de plus en difficile de se loger au Royaume-Uni. Selon les relevés du spécialiste du crédit immobilier Halifax, les prix immobiliers y ont en effet enregistré en mars leur plus forte hausse depuis sept mois. Désormais, en valeur glissante annuelle, leur augmentation est supérieure à 10% pour la première fois. Une telle hausse n’avait pas été observée depuis la mi-2014.

Après un tassement de 1,5% en février, les prix moyens ont progressé de 2,6% en mars, tandis que les analystes tablaient en moyenne sur un rebond limité à 0,7%.

En rythme annuel, sur les trois premiers mois de 2016, les prix immobiliers ont augmenté de 10,1%, ce qui ne s’était plus vu depuis la période mai-juillet 2014.

Selon Halifax, la hausse est consécutive à un déséquilibre important entre l’offre et la demande.

La semaine dernière, Nationwide, autre établissement de crédit immobilier, avait fait état d’un boom des achats de biens à louer et de résidences secondaires, justifiant le phénomène par une réaction des acheteurs avant l’entrée en vigueur d’une taxe.

La Banque centrale d’Angleterre a quant à elle récemment mis en garde sur le fait que le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (Brexit) puisse renchérir le coût du crédit et affaiblir davantage la livre sterling.

Selon le comité de politique financière de la BOE présidée par le gouverneur Mark Carney, une incertitude exacerbée et prolongée pourrait mener à plus de dépréciation de la devise nationale et affecter le coût de financement que devront supporter de nombreux emprunteurs britanniques.

Depuis le début de l’année, la livre sterling est descendue à son plus bas niveau de sept ans contre le dollar. Les marchés s’attendent à une très forte volatilité de la devise jusqu’à la date du référendum fixée au 23 juin prochain.

Parallèlement, la BoE a décidé de resserrer son contrôle de crédit envers les propriétaires, recommandant aux banques de s’assurer de prendre en compte les nouvelles règles fiscales lorsqu’elles évaluent des demandes de prêts, d’examiner les revenus des propriétaires, et de veiller à ce que les revenus de location soient suffisants pour couvrir un taux de prêt hypothécaire d’au moins 5,5%.  Ce durcissement devrait réduire de 10 à 20 % les approbations de prêts hypothécaires dans les trois années à venir.  En très forte hausse ces dernières années, les s prêts immobiliers représentent désormais l’équivalent de 200 milliards de livres.

27 avril 2016

Bienvenue sur le blog d’Africa Immobilier

Bienvenue sur le blog d’Africa Immobilier

 

Bienvenue sur Africa Immobilier le blog.

Consultez sur ce blog nos articles thématiques sur l’immobilier en Afrique et les dernières actualités d’Africa Immobilier.

Laissez un commentaire

 

http://www.africa-immobilier.com/blog/bienvenue/

27 avril 2016

Outils de planification urbaine au Cameroun

Outils de planification urbaine au Cameroun

 

art plan urbain

Au fil des années, de nombreux outils ont été mis en place pour gérer l’occupation des sols. Mais le manque de respect a des conséquences pour la population

L’explosion démographique est devenue ces dernières années une réelle préoccupation pour les grandes métropoles africaines et les grandes villes du Cameroun ne sont pas en reste. Cette croissance démographique galopante doublée d’un fort exode rural a entraîné un accroissement considérable des bidonvilles et de l’habitat informel. De ce fait, les procédures officielles d’accès à un logement décent et aux principaux services urbains deviennent un réel parcours de combattant. Même l’accès au terrain s’opère par discrimination des revenus. Les moins nantis négocient avec les autochtones en marge de la loi. D’où la création des quartiers non structurés. Au contraire, ceux qui disposent des revenus suffisants ont accès à des terrains aménagés et titrés. Au total, les populations urbaines pauvres sont poussées vers la périphérie, en s’éloignant des centres urbains. Afin de réguler ce secteur, l’Etat du Cameroun a mis sur pied des outils de planification urbaine (plans d’urbanisme directeurs, schémas directeurs d’aménagement et d’urbanisme) élaborés à l’instar de ceux utilisés dans les pays développés. Les prévisions y sont simulées avec généralement des hypothèses de croissance démographique et économique. Malheureusement, les villes s’étendant plus vite que les prévisions des plans d’urbanisme, ces outils se sont avérés inefficaces pour deux types de raisons : inadaptation des moyens mis en place et carences institutionnelles. Il faut à cet effet préciser que non seulement les plans d’urbanisme ont été copiés sur ceux utilisés dans les pays développés sans tenir compte des ressources mobilisables, de l’environnement sociologique, mais aussi les carences telles que le manque de personnel technique qualifié dans les collectivités locales,le faible taux de délivrance des documents officiels, les procédures foncières trop longues et complexes. Autant d’éléments qui freinent la mise en œuvre desdits plans.

Avec l’avènement des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS), la planification urbaine a donc été remplacée par l’urbanisme des lotissements. Cette pratique qui est la mise en place de parcelles à travers les grandes villes est basée essentiellement sur une logique de marché au profit de l’agence d’aménagement. Cette orientation a entrainé de fâcheuses conséquences sur l’habitat comme les carences en infrastructure et la dégradation du développement urbain. Chacun de ces obstacles impose des coûts considérables aux activités du secteur privé. En effet, les activités économiques urbaines sont fortement tributaires des réseaux techniques. Notamment des réseaux d’électricité, de télécommunications des routes et de l’alimentation en Eau. De même selon une étude du projet de recherche urbaine pour le développement, la santé des populations urbaines très denses dépend de l’assainissement et de l’approvisionnement en eau potable. Certaines activités, comme les transports urbains, sont particulièrement complexes en raison des effets qu’elles exercent sur la structure et l’encombrement des peuplements, sans parler des coûts élevés qui en résultent souvent. Le fait qu’elle soit négligée depuis longtemps a des conséquences graves, même si elles ne sont pas toujours immédiatement visibles. De nombreux pays africains paient le prix de cette situation. En Tanzanie par exemple la réduction des investissements de l’Etat dans le domaine dans l’infrastructure a été beaucoup plus prononcée. Au niveau des villes, le manque d’eau potable et les carences de l’assainissement et de l’évacuation des déchets se retrouvent au centre des préoccupations. Au Congo Démocratique, les services d’infrastructure urbaine ne sont offerts qu’à moins de la moitié de la population. Autant de services qui devaient être définis à la base dans les projets de lotissements confiés aux agences immobiliers. En l’absence d’un cadre règlementaire, l’on s’interroge s’il ne faudrait pas que l’Etat reprenne ses missions dont la structuration du plan d’urbanisme.

http://www.africa-immobilier.com/blog/outils-de-planification-urbaine-au-cameroun/

27 avril 2016

Société immobilière du Cameroun (SIC): Un logement pour tous

Société immobilière du Cameroun (SIC): Un logement pour tous

 

Cette entreprise publique  a la responsabilité de construire et mettre en vente des logements dits sociaux

La Société Immobilière du Cameroun (SIC) est sans doute l’entreprise camerounaise du secteur de l’immobilier la plus connue dans le pays.  Pour cause, elle est censée apporter la solution  à la  grave crise du logement que connait le pays. De chiffres concordants, il  faut environ 1 million de logements pour satisfaire la demande de plus en plus grandissante dans les principales villes. De ce fait, la SIC multiplie des projets. Olembé dans la banlieue Nord de la ville de Yaoundé  proposera à terme 500 logements. 1175 logements sont en cours d’achèvement à Mbanga Bakoko dans la capitale économique Douala. Le processus d’acquisition est d’ailleurs déjà engagé. En  juin 2014  le Ministre de l’Habitat et du Développement Urbain, Jean Claude Mbwentchou, a procédé à l’installation des responsables du « guichet unique » de vente des logements de la phase pilote du programme gouvernemental de construction des logements sociaux à Douala. Ces logements sont de deux types : T4(3 chambres et un salon) et T5 (4 chambres et un salon). Les prix varient  entre 17 millions et 20 millions de Fcfa.

Une société bien implantée

Société Anonyme (société d’économie mixte), la SIC  détient un capital de 1000 000 000 de Francs CFA détenu entre autres par  L’Etat du Cameroun, les Collectivités Publiques décentralisées,  les sociétés à capitaux publics d’une part, les personnes morales ou publiques de droit privé d’autre part.  Ladite société est régie par des lois et règlements en vigueur au Cameroun sur les sociétés anonymes et sur les entreprises du secteur public et parapublic, ainsi que par les dispositions de l’acte uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et de groupement d’intérêt économique.  Elle est placée sous la tutelle technique du Ministère du Développement Urbain et de l’Habitat. Ses objectifs sont notifiés dans les nouveaux statuts conformes à la loi N°99/016 du 22 décembre 1999 portant statut général des entreprises du secteur public et parapublic, harmonisés avec les textes de l’OHADA. Elle doit procéder en priorité à l’étude et à la réalisation de tous projets et de toutes opérations se rapportant à l’habitat social ; Construire et éventuellement acheter, en vue de la vente au comptant, de la vente à crédit sous toutes ses formes, ou location, tous immeubles à usage principal d’habitation , créer des cités-jardins en consacrant par priorité son activité à l’habitat social ; réaliser en concertation avec tous les autres organismes chargés de l’application de la politique de l’Habitat du gouvernement, soit pour son propre compte, soit pour le compte des tiers, la construction sur tous terrains, des services communs ou équipements collectifs de toute nature (centres sociaux, dispensaires, centre commerciaux, groupes scolaires, bâtiments pour services publics, équipements sportifs, etc.) afférents à tous ensembles, ainsi que le financement total ou partiel des opérations ; entre autres missions.

Une expérience en dents de scie…

Créé en 1952 avec pour objectif de construire entre 100 et 170 logements par an  selon un contrat de performance signé avec l’Etat,  la Sic tiendra son pari jusqu’en 1977.  Au cours de la décade 80-90,  cette performance sera accélérée au point de valoir à la Sic de disposer de près de 9.000 logements dans les villes de Yaoundé, Douala, Garoua, Maroua, Ebolowa et Bertoua. Soit un investissement global de plus de 45 milliards de Fcfa.  Depuis 1991, les termes du contrat de performance Sic-Etat sont voués aux gémonies. Bien plus,  de sources concordantes nombre de logements de la Sic ont été vendus dans l’intervalle,  parfois au marché noir. En plus, 50 % de ces logements sont occupés par une infime partie des 200.000 fonctionnaires que compte le Cameroun et qui ne sont pas toujours les plus nécessiteux. Cette situation  entraîne  la sous-location,  parfois à hauteur de 100.000 Fcfa par mois pour un loyer  de 37 000 Fcfa. Malgré cette situation, il existe tout de même  une procédure pour se voir octroyer le peu de logements sociaux qui existent.  De ce fait, il faut remplir une demande à la direction générale et la  suivre  jusqu’à son aboutissement. A l’issue de la procédure, l’on peut se voir octroyer un loyer dont le prix varie entre 15.000 Fcfa pour un studio d’une chambre à 40.000 Fcfa pour un appartement de 4 chambres. Pour 2 chambres, il faut payer chaque mois 20.000 Fcfa ou 25.000 Fcfa selon la qualité de l’appartement; et 30 000 Fcfa pour les maisons de 3 chambres. Il s’agit évidemment des tarifs appliqués aux fonctionnaires, qui paient un peu moins cher que les autres locataires. Il s’agit surtout des tarifs appliqués directement par la Sic. Mais au-delà de ces conditions  règlementaires  l’octroi d’une maison à la SIC est parfois  sujet de certaines règles peu orthodoxes. Selon certaines informations relayées par les médias, les différentes maisons sont souvent léguées entre les proches d’une même famille ou tout simplement mis aux enchères au plus offrant.

Publicité
Publicité
Le Blog Finance - Immobilier Blog
Publicité
Archives
Publicité